De quoi l’avenir sera-t-il fait? Pour bien des curieux, c’est devenu une habitude: se rendre au Salon international des inventions, qui se tient chaque année à Palexpo, près de l’aéroport de Genève. Et humer l’air du temps. Il y a une vingtaine d’années, le visiteur pouvait venir admirer toutes sortes de machines étranges et les premiers robots à forme vaguement humaine ou animale.

Désormais, il faut ouvrir l’œil: les solutions de demain se sont comme dématérialisées, à coups de micropuces électroniques, de software et d’intelligence artificielle. Interview de David Taji-Farouki, président du jury, lequel attribue plusieurs récompenses — dont le Grand Prix, plus haute distinction du Salon, visant à récompenser «l’invention la plus prometteuse» face aux défis actuels de nos sociétés. Le prix a été remporté vendredi par la biologiste Sumaiya al-Siyabi, pour son processus de dégradation des microplastiques présents dans l’eau associant biologie et nanotechnologie.

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