Philippe Rahm, archi chaud
Exposé au Musée suisse de l’appareil photo, l’architecte installé à Paris imagine de nouvelles formes d’habitat dans un monde en surchauffe
Thierry Raboud
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Bâtir » Le climat change, l’architecture aussi. Un peu moins vite cependant, car notre manière d’habiter la Terre porte en héritage le souvenir d’une économie très carbonée qui rendait possibles toutes les audaces. Mais les choses évoluent. Et bientôt, les formes à construire ne procéderont plus de la fonction ou de l’esthétique, mais bien des enjeux climatiques.
C’est la conviction de Philippe Rahm. Formé à l’EPFL, l’inventeur de l’«architecture météorologique» s’est fait connaître aux côtés de Jean-Gilles Décosterd. Un duo à qui l’on doit notamment d’avoir transposé un climat montagnard dans le Pavillon suisse de la Biennale d’architecture de Venise, en 2002. Depuis, le Vaudois s’est installé en solo à Paris, d’o&ug