Amours au féminin
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Cantate » On connaissait Diego Fasolis comme champion de la polyphonie renaissante ou du baroque instrumental. Le voilà, à l’instar d’autres chefs, qui remonte quelque peu dans l’histoire de la musique, jusqu’en 1816. A la tête de l’Orchestre de chambre de Lausanne, il donne vie avec gourmandise à une cantate pour soprano de Meyerbeer, qui confie une voix soliste à la clarinette (en souvenir de Mozart) et développe une vocalité virtuose et opératique à la Rossini. Gli Amori di Teolinda décrit des amours pastorales mais malheureuses. La colorature de la soprano Lenneke Ruiten pleure avec le sens du spectacle vocal un certain Armidoro, soutenue par une orchestration grandiose et un chœur d’hommes. S’il ne s’agissait que de divertissement, il serait bien savoureux. EH
Giacomo Meyerbeer, Gli Amori di Teolinda, Claves.