«C’est à cause d’Indiana Jones»
Delphine Ackermann a été récompensée par l’Académie pour son livre savant sur la Grèce antique
Patrick Chuard
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Histoire » Delphine Ackermann voulait être cascadeuse. Puis, en feuilletant les livres d’histoire de son grand-papa, cette gamine du Botzet s’est entichée de la Grèce antique. Quelques décennies plus tard, on la retrouve maître de conférence en histoire grecque à l’Université de Poitiers. On se dit que son prénom, qui signifie «dauphin» en grec ancien, et qui rappelle le temple de Delphes, était peut-être prédestiné.
Delphine Ackermann vient d’accéder, d’une certaine manière, à l’Olympe qui la faisait rêver autrefois. L’Académie des inscriptions et belles-lettres vient de lui décerner le Prix Lantier pour son livre sur la Grèce antique. Dans le milieu universitaire français, c’est une forme de consécration solennelle. En novembre, elle a été d&ea