Corto, éternel héros
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Bande dessinée » C’est une belle surprise! Corto Maltese est de retour, qui plus est dans un tout bon album. Le vrai Corto, né en 1887. Pas cet étrange marin homonyme, apparu l’an dernier dans Océan noir, dont l’action a été transposée par ses auteurs au XXIe siècle.
Non, depuis 2015, les Espagnols Juan Diaz Canales et Ruben Pellejero font bien revivre, avec plus ou moins de bonheur, le personnage fétiche créé par Hugo Pratt en 1967. Nocturnes berlinois est leur quatrième Corto. C’est aussi le meilleur! Nous sommes en 1924. Le gentilhomme de fortune a 37 ans. Plus caustique que jamais, il déambule dans les rues de la capitale allemande à la recherche des assassins de son ami Jeremiah Steiner. Une quête vengeresse qui le plonge dans les entrailles de la jeune et faible république de Weimar, minée de l’intérieur tant par les communistes que par l’extrême droite antisémite, laquelle avance déjà ses pions.
Inspiré, le scénario de Juan Diaz Canales restitue admirablement ce