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De la libération à l’oppression

Dans son livre, François Walter explique comment la virginité a eu un sens différent au cours de l’histoire

Même si la majorité des mariées ne sont plus vierges lorsqu’elles prononcent leurs vœux, les symboles de l’innocence sont généralement encore de mise. © Timothée Pons/Unsplash
Même si la majorité des mariées ne sont plus vierges lorsqu’elles prononcent leurs vœux, les symboles de l’innocence sont généralement encore de mise. © Timothée Pons/Unsplash

Véronique Châtel

Publié le 10.01.2020

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Sexualité » Cela a tourmenté la vie des femmes jusque dans les années 1970: le fait de rester «pure» jusqu’au mariage. Une honnête jeune fille devait savoir se préserver pour arriver intacte à l’autel puis dans le lit de son époux. D’ailleurs pour que ce dernier soit convaincu d’être le premier à pénétrer le corps de son épousée, il fallait que cela saigne. Heureusement la libération sexuelle est passée par là… Aujourd’hui, plusieurs études sociologiques l’attestent, la virginité fait rarement partie des attributs de la mariée. Pourtant, la virginité féminine continue à habiter les fantasmes masculins. Des jeunes filles vendent leur virginité aux enchères sur internet pour une mise à prix d’un million d’euros. Chez les femmes musulmanes, le recours à l’hyménoplastie (reconstruction de l’hymen par la chirurgie) est devenu courant. Pourquoi la virginité des femmes occupe-t-elle encore une pareille importance? L’historien François Walter, professeur honoraire à l’Université de Genève

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