Elle rit de ses désillusions
Temps de lecture estimé : 2 minutes
Critique théâtre
Ce qui est sûr, c’est que Marie-France Baechler a trouvé son style. Qu’elle ne cherche ni à faire comme, ni à s’inspirer. Le genre de son premier solo, Ne m’appelez pas Marie, ne tient qu’en partie de l’humour, il est tout simplement théâtral, il se joue dans la joie de monter sur scène et de s’exprimer. La comédienne-chanteuse ne cherche pas absolument l’efficacité des chutes qui claquent, elle offre plutôt des instantanés de vie, qu’ils soient drôles ou douloureux. Leur point commun: l’émotion.
Car la légèreté donne la force de dépasser des moments graves, des sentiments plombants. Il n’est pas question d’occulter tout ce qui peut être moins reluisant, mais de trouver l’angle d’attaque pour laisser le passé derrière soi. Ga