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Enclaves, une occasion de questionner les frontières

Un atlas sur l’origine des enclaves et autres exceptions géographiques vient de paraître

A la fin du XVIIIe siècle, quand le Tessin a rejoint la Confédération helvétique, les habitants de Campione ont choisi de rester en Lombardie, rattachée par la suite à l’Italie. © Keystone
A la fin du XVIIIe siècle, quand le Tessin a rejoint la Confédération helvétique, les habitants de Campione ont choisi de rester en Lombardie, rattachée par la suite à l’Italie. © Keystone

Gilles Labarthe

Publié le 05.12.2022

Temps de lecture estimé : 6 minutes

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Territoires » A l’heure où des frontières sont à nouveau remises en cause à coups de bombardements, un nouvel atlas interroge la violence si souvent à l’œuvre dans certaines délimitations. Mais aussi, l’esprit de paix qui avec le temps et une bonne entente entre Etats rend les frontières viables pour les populations en présence, malgré des tracés tortueux hérités de conflits politiques, de vieilles discordes ou d’aléas topographiques. Interview de son auteur, Zoran Nikolić.

Pourquoi cette passion pour la lecture des atlas?

Zoran Nikolić: Je dois dire tout d’abord que je ne suis pas géographe de métier, mais ingénieur en informatique. Je viens de ce qu’on appelle aujourd’hui l’ex-Yougoslavie, un pays dont les frontières ont éclaté quand j’&e

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