Entre Camorra et poésie
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Photographie » Quartier populaire de la banlieue de Naples, Scampia alimente tous les fantasmes. Ces immeubles en terrasses, insalubres et délabrés, dans lesquels s’entassent 41 000 habitants, pour la plupart des familles défavorisées, sont gangrenés par la Camorra et le chômage. Pour Davide Cerullo, Scampia n’est pas uniquement ce cloaque découvert par le grand public au travers du film Gomorra de Matteo Garrone et que des touristes en manque de frisson viennent visiter comme un zoo de la misère humaine… C’est aussi chez lui, le quartier dans lequel il a grandi. Durant une dizaine d’années, le photographe – qui a trouvé dans l’art une rédemption après un début de carrière criminelle – a saisi sur le vif la vie de Scampia et de ses habitants.
Ses thèmes de prédilection: les mères, les enfants-adultes, la prison, les inégalités sociales, la mafia, la religion, mais aussi l’amour et la poésie. Un mélange des genres qui offre un regard inhabituel sur un quartier dont la dureté