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Ils passent tous à la trap

Née dans les taudis d’Atlanta, la trap a conquis la planète. Célébrée ou stigmatisée, cette musique envahit la pop et les musiques électroniques

Le rappeur 2 Chainz a fait peindre en rose une traphouse d’Atlanta en 2017. La pirouette publicitaire est devenue une attraction touristique. © ATLpics
Le rappeur 2 Chainz a fait peindre en rose une traphouse d’Atlanta en 2017. La pirouette publicitaire est devenue une attraction touristique. © ATLpics

Olivier Wyser

Publié le 24.09.2021

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Musique » C’est la grande révolution musicale du XXIe siècle. Née il y a 20 ans dans les traphouses d’Atlanta – des maisons abandonnées et utilisées par les dealers de crack pour cuisiner leur substance – qui lui ont donné leur nom, la musique trap fascine. D’abord sous-genre cru et synthétique du rap typique du sud des Etats-Unis, elle a peu à peu conquis la planète. Célébrée mais aussi stigmatisée et criminalisée, la trap fait aujourd’hui partie du vocabulaire musical du rap, de la pop et des musiques électroniques, des délires de Kanye West aux tubes fiévreux de Miley Cyrus en passant par les sucreries acidulées d’Ariana Grande ou les hymnes dancefloor de DJ Snake.

Etudiée dans les universités américaines, la trap est encore méconnue sous nos latitudes en dépit de

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