Ils sont sept, aussi libres que l’air
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Critique spectacle
Mine de rien, on peut dire des choses profondes avec le sourire, ou oser affronter la gravité alors qu’on préférerait esquiver par l’humour. Les Diptik se sont multipliés et, à sept, c’est autant de folie et de sagesse en plus. A croire que la formidable équipée qui compose Septik a trouvé le juste milieu pour ne rien cacher du malheur, tout en se réjouissant du bonheur. Des équilibristes, sans cesse sur le fil. Et pour des circassiens à tendance clownesque, l’équilibre, c’est tout un art.
Mercredi soir avait lieu la première, à Nuithonie. On devine que le rythme va devoir s’affirmer, que les caractères vont encore s’affiner. Mais, déjà, il y a dans cette proposition une patte, un style. Celui d’une compagnie qui aime le doute ontologique, que la question du sens de la vie turlupine, que la jeunesse fougueuse n’empêche pas de viser des réflexions de fond.
Un chœur de solistesIl y a d’abord Céline Rey et David Melendy, le duo de comédiens-metteurs en scè