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Intelligents et stupides à la fois

Le psychologue Yves-Alexandre Thalmann se penche sur «le paradoxe du QI»

Yves-Alexandre Thalmann: «Les gens ne sont pas stupides, mais leurs décisions ou leurs actes peuvent l’être.» © Charly Rappo
Yves-Alexandre Thalmann: «Les gens ne sont pas stupides, mais leurs décisions ou leurs actes peuvent l’être.» © Charly Rappo

jean ammann

Publié le 10.07.2018

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Psychologie »   Il y a Léo, un adolescent qui a été reconnu «haut potentiel intellectuel», avec un QI de plus de 140. Cela n’a pas empêché Léo de bouter le feu aux toilettes de l’école. Il fut renvoyé. Il y a Daniel, qui caricature un de ses professeurs en Adolf Hitler, croix gammée et petite moustache. Plainte pénale a été déposée contre lui. Il y a Sébastien, qui, lors d’une virée entre copains, décide de monter sur le toit d’une locomotive: l’arc électrique lui brûle le système nerveux. Sébastien est paraplégique depuis ce jour…

Ce sont des anecdotes tirés du livre d’Yves-Alexandre Thalmann, qui, dans la discussion, cite d’autres exemples: pourquoi Bill Clinton, alors président des Etats-Unis, s’est-il évertué &agrav

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