L’équilibre entre l’individuel et le collectif
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Critique Nuithonie
Lumières crues, presque aveuglantes, la pulsation imprime un ostinato entêtant, les mêmes gestes se répètent, passent d’une danseuse, d’un danseur à l’autre, tension du bras, main couvrant le visage, clap de ciseau, relâchement, quelques pas en avant, en arrière, les mêmes gestes répétés circulent, on retient son souffle. Autre tableau fort: en ouverture, les dos se révèlent à peine dans le noir, sous un faible rai de lumière, on ne sait pas qui sont les filles, qui est le garçon, peu importe, cette entrée ouvre à tous les imaginaires possibles.
C’était mercredi soir, sur le plus grand des deux plateaux de Nuithonie, la première de Césure. Les quatre interprètes de la compagnie de danse Nous et Moi, Charlotte Cotting, Estelle Kaeser, Anaïs Kauer et Adrien Rako jouent &