L’impudique poétique de l’amant Quentin Mouron
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Poésie » Entre hauts penseurs et bas instincts, l’écrivain canado-suisse dessine une trajectoire amoureuse aussi scabreuse qu’enflammée.
Pourquoi je suis communiste. Un titre qui ne brille pas par son sens de l’à-propos. Ni d’ailleurs par son sens de l’histoire – quiconque a lu les récentes sommes essentielles de Thierry Wolton sur la question ne pourra en disconvenir. Puis on aperçoit le nom de l’auteur, comment le rater vu qu’il est répété en lettres épaisses sur un bandeau promotionnel, et on se souvient que Quentin Mouron aime à faire de l’écriture une posture. Et que celle-là, derrière le décadentisme un peu faraud de celle-ci, témoigne bien souvent d’un indiscutable talent.
Bref, il faut ouvrir le huitième ouvrage de l’écrivain canado-veveysan, provocateur chic et romancier sardonique, homme de mots ciselés et de chemises repassées qui, après le beau dialogue photographique de Lost, s’adonne pour la première fois en solitaire au poème. Placée en épigraphe à cet e