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L’oncle lubrique du cinéma gaulois

Le comédien, mort à l’âge de 87 ans, était avant tout connu pour ses rôles d’hétérobeauf hâbleur

Jean-Pierre Marielle sur la scène du Bicubic, à Romont, qui présentait en 2006 Les mots et la chose. © Vincent Murith-archives
Jean-Pierre Marielle sur la scène du Bicubic, à Romont, qui présentait en 2006 Les mots et la chose. © Vincent Murith-archives

Ève Beauvallet

Publié le 26.04.2019

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Hommage » Il y a la réplique de ce dentiste partouzard, éclairant son ami: «Mon cher Claude, j’ai deux passions dans la vie, la sexualité de groupe et les maisons normandes.» Et aussi cette scène, où un représentant de parapluies érotomane contemple un cul avec la gravité d’un peintre frappé par la grâce, en murmurant «Ah nom de Dieu de bordel de merde». La première est tirée de Sex-Shop, film réalisé par Claude Berri en 1972, et la seconde des Galettes de Pont-Aven, pierre angulaire de la filmographie goguenarde de Joël Séria sortie en 1975.

Peu importe les films, finalement, le personnage est le même. Comme sont identiques la quasi-totalité des rôles de représentant, postier, contrôleur des impôts, campés en une dizaine d’années à peine par Jean-Pierre Marielle.

Avoir le génie du banal

Qu’il ait joué autre chose que ce Français moyen amateur de rosette de Lyon et de jolis culs à fesser pèse finalement peu: c’est avant tout l’oncle lubrique du cinéma gaulois qui se tro

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