L’urbanisme gonzo
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Roman » Arthur se perd dans Shanghai. Dans ses errances urbaines, il oublie le temps, invoque des fantômes, se cogne à des esprits mauvais qui lui pourrissent la vie au quotidien. Ce lieu plein de promesses se remplit de mensonges. Le jeune urbaniste français ne devrait même pas se trouver dans la mégapole. C’était l’idée d’Adèle et de ses envies de bouddhisme. Ils se sont séparés mais Arthur a quand même décidé de se rendre en Asie, d’y faire un stage. Il loue une chambre peu avenante, singulière, comme un acte d’urbanisme gonzo. A l’instar de ses balades qui devraient lui faire vivre Shanghai. Mais c’est impossible de connaître la ville chinoise: elle change constamment de visage, son passé est avalé rapidement par les nouveaux immeubles, tout ce qui semble familier disparaît presque aussitôt.
Avec Les immeubles de fer, Adrien Blouët livre un roman initiatique dont le héros aurait paumé la boussole. On pense à un Lost in Translation vécu par un urbaniste ne sachant plus li