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La mode de la tunique

La Fondation Abegg met en valeur des tuniques égyptiennes de l’Antiquité tardive. Fascinant

Tunique de laine des Ier-IIe s. ap. J.-C. © Fondation Abegg/Christoph von Viràg
Tunique de laine des Ier-IIe s. ap. J.-C. © Fondation Abegg/Christoph von Viràg
Des fragments, médaillons ou bandes, des VIIe-VIIIe s. © Fondation Abegg/Christoph von Viràg
Des fragments, médaillons ou bandes, des VIIe-VIIIe s. © Fondation Abegg/Christoph von Viràg
Des fragments, médaillons ou bandes, des VIIe-VIIIe s. © Fondation Abegg/Christoph von Viràg
Des fragments, médaillons ou bandes, des VIIe-VIIIe s. © Fondation Abegg/Christoph von Viràg
Des fragments, médaillons ou bandes, des VIIe-VIIIe s. © Fondation Abegg/Christoph von Viràg
Des fragments, médaillons ou bandes, des VIIe-VIIIe s. © Fondation Abegg/Christoph von Viràg

Elisabeth Haas

Publié le 01.06.2019

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Riggisberg » Les vêtements échancrés à la taille, les coupes plus ou moins amples pour dégager ou cacher la silhouette? On ne connaissait pas. C’est bien simple, en Egypte ancienne, tout le monde portait la même chose. Une tunique. Enfant, adulte, femme ou homme, petit ou grand, pauvre ou riche. La coupe n’était pas, comme aujourd’hui, une façon de se distinguer. La qualité des tissus en revanche, la finesse du tissage, la couleur, la richesse des décors: voilà les moyens dont on jouait comme marqueur social. La Fondation Abegg, à Riggisberg, en témoigne dans sa nouvelle exposition temporaire, à voir jusqu’au 10 novembre.

L’institution située dans la campagne bernoise (sur la route entre Fribourg et Thoune, après Schwarzenburg) est un spécialiste mondial et réputé de restauration de tissus anciens. Les pi&eg

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