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La violence? Le fait des hommes

Les comportements virils coûtent cher à nos sociétés, pointe l’historienne française Lucile Peytavin

L’aptitude à prendre des risques physiques est encouragée chez les garçons. Ines Cancela/Unsplash
L’aptitude à prendre des risques physiques est encouragée chez les garçons. Ines Cancela/Unsplash

Dominique Hartmann

Publié le 06.04.2021

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Egalité » En France, ils constituent 83% des infractions pénales traitées chaque année, 86% des personnes mises en cause pour meurtre, 84% des auteurs présumés d’accidents de la route mortels ou encore 92% des élèves sanctionnés pour des gestes touchant aux biens ou aux personnes. En matière de comportements antisociaux, les hommes sont largement surreprésentés. Dans Le coût de la virilité, Lucile Peytavin s’étonne du peu d’intérêt accordé à cette question et souligne les répercussions financières de cette violence. Son essai veut avant tout générer une prise de conscience collective sur les origines culturelles du phénomène et la dominance des valeurs virilistes.

L’historienne a épluché les statistiques des services d’incendie; les budgets de la police

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