Le bœuf ennemi no 1 du climat
L’élevage représente 14,5% des émissions globales de gaz à effet de serre liées aux activités humaines. Une réduction de la consommation est inéluctable
Pascal Fleury
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Consommation » «La viande est le meilleur des légumes!», disait-on volontiers à la table familiale en savourant un délicieux bœuf bourguignon, amoureusement mijoté pendant des heures. Et voilà que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) vient jouer les rabat-joie sous le prétexte du réchauffement de la Terre.
Le GIEC le souligne dans son rapport spécial d’octobre dernier: la planète n’atteindra pas ses objectifs climatiques sans une baisse de la consommation de viande.
Explosion de la productionC’est que la production de produits carnés a explosé dans le monde, passant de moins de 100 millions de tonnes à la fin des années 1960 à 323 millions de tonnes en 2017, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Environ 6