Le rosé n’est plus ce qu’il était
Adulé par les millennials pour son côté festif, ce vin autrefois mal-aimé revient sur le devant de la scène
Aude-May Lepasteur
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Gastronomie » L’œil-de-perdrix de votre grand-père. Le verre d’apéro qui faisait mal à la tête de votre mère. La boisson sucrée que sirotaient vos copines. On vous dit rosé. Vous pensez à mille choses, mais pas à vous en commander un. Quoi que… Souffrant autrefois d’une image qu’il n’est pas exagéré de qualifier de négative, le «vin clair» est en passe de voler la vedette au rouge et au blanc. Que s’est-il donc passé? Explications.
Mais d’abord, commençons par le commencement. Pourquoi n’aimions-nous pas le rosé? Richard Delerins, anthropologue spécialiste de la consommation alimentaire et codirecteur de Food Lab 2.0, a sa petite idée sur la question. «Dès le Moyen Age, le rosé, appelé alors vin clair ou clairet, est considéré comme le vi