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Le sang des femmes, puissant tabou

Elise Thiébaut signe un ouvrage passionnant sur un phénomène à la fois naturel et mystérieux

Des petits cœurs, des paillettes, des plumes. Toutes les niaiseries sont bonnes pour symboliser les menstruations sans faire couler le sang. © Fotolia
Des petits cœurs, des paillettes, des plumes. Toutes les niaiseries sont bonnes pour symboliser les menstruations sans faire couler le sang. © Fotolia

Aude-May Lepasteur

Publié le 24.04.2018

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Menstruations » Vous savez probablement que les filles ne sont pas tout à fait faites comme les garçons. Ce dont vous ne vous doutez pas, c’est de l’étendue de votre ignorance en ce qui concerne les règles. Tttttt, vous aussi, Mesdames. La preuve? Elle se trouve dans Ceci est mon sang, livre publié l’an dernier par Elise Thiébaut. Saviez-vous par exemple qu’au stade embryonnaire les futures femmes disposent d’un stock de plusieurs millions d’ovocytes? Qu’une coutume slave veut qu’on gifle une jeune fille nouvellement réglée pour qu’elle ait toujours de jolies couleurs aux joues? Et qu’il existe des adeptes du «cunnilingus vampiricus», expression qui ne manque pas d’humour et se passe d’explication? Vous voyez! Interview de la Française qui sera demain soir en conférence à Bulle pour parler des anglaises, des coque

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