Monographie » «Quand les loups en eurent terminé avec les chairs et l’ombre de la princesse…» C’est avec ces mots que commence la postface écrite par Antoine Volodine. Dans cet étrange conte, point de gentille fée Clochette nunuche ni de tempêtes de paillettes multicolores. Des démons, des aliénés, des corbeaux, des touristes précipités dans la fosse, la mort, ça oui. Mais des licornes arc-en-ciel, pas tellement. En revanche, on y trouvera de l’amour, de l’humour aussi, grinçant, noir. Noir forcément, car le texte de l’écrivain français complète à merveille l’univers d’Augustin Rebetez, qui extirpe des ténèbres des rites primitifs, des images marquantes, de la magie puissante, des histoires qui prennent aux tripes, qui dérangent parfois. Depuis une quinzaine d’années