Les musiciens ont leur clinique
Comme les sportifs d’élite, les artistes souffrent de pathologies liées à la pratique de leur instrument
Arnaud Guiguitant
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Paris » Depuis la rue de l’Ourcq, située à deux pas du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, on ne distingue rien: il faut pousser la lourde porte d’un immeuble haussmannien et rejoindre une cour intérieure pour la découvrir. La Clinique du musicien fait dans la discrétion. «Des artistes connus sont venus consulter chez nous, mais ne comptez pas sur moi pour vous dire lesquels», annonce son directeur, le docteur André-François Arcier. Ici pas de brancards, de perfusions, d’infirmières ou de médecins en blouse blanche.
Les consultations ont lieu dans un décor élégant. Dans la salle d’attente où vous lirez forcément des revues musicales, il ne faut pas s’étonner d’entendre les notes d’un piano à queue, les mélodies d’un violon ou les percussions d’une batterie. &l