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Monique Jacot, photosensible

Lauréate d’un Grand Prix suisse de design, l’artiste expose au Musée Jenisch ses sortilèges, bouquets de plumes et mues de serpent. Visite

En son belvédère, l’artiste tenant en main ce que voit son œil. © OFC/Marc Asekhame
En son belvédère, l’artiste tenant en main ce que voit son œil. © OFC/Marc Asekhame
Monique Jacot, photosensible
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Monique Jacot, photosensible
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Monique Jacot, photosensible
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Monique Jacot, photosensible

Thierry Raboud

Publié le 28.08.2020

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Photographie » C’est une chambre noire, elle en ouvre les volets et le soleil vous avale. Le paysage, une toile de Pietro Sarto, une voltige du ciel et de la vigne. Vous êtes impressionné comme un papier sensible. Alors elle les referme, un clignement, puis vous voilà à nouveau dans le salon de Monique Jacot.

Du vieux parquet montent au plafond des livres d’image. Aux murs, les tirages encadrés ouvrent des fenêtres argentiques. Sur une table basse, un bouquet de plumes de gypaètes qu’elle coiffe délicatement. Elle fêtait la veille ses 86 ans. On la dit sorcière, c’est un mage. Son art est un mystère, son antre un cabinet de curiosités.

«On m’a chassée de la maison de Ramuz et Stravinski à Treytorrens car j’étais une femme divorcée. Alors je suis venue ici, dans cette maison que personne ne voulait», la

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