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«Mourir, c’est mon ultime liberté»

A 76 ans, sans souffrir d’une maladie incurable, Jacqueline Jencquel a décidé de se suicider

Jacqueline Jencquel: «La société ne devrait plus demander de comptes aux gens du quatrième âge qui décident de mourir.» © Editions Favre
Jacqueline Jencquel: «La société ne devrait plus demander de comptes aux gens du quatrième âge qui décident de mourir.» © Editions Favre

Jean Ammann

Publié le 09.07.2020

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Fin de vie » Nous sommes le 10 juillet et normalement, Jacqueline Jencquel n’aurait plus que dix jours à vivre. Elle avait choisi la date du 20 juillet 2020, parce qu’elle trouvait que c’était un beau chiffre, parce que ce jour, en 1944, des officiers allemands avaient tenté de tuer Hitler, parce qu’elle aurait voulu mourir en été, dans son jardin… Mais Jacqueline Jencquel, 76 ans, que ni la maladie ni la médecine ne condamnent, a repoussé la date de sa mort: elle veut attendre la naissance de son petit-fils, prévue en novembre.

Dans son livre, Terminer en beauté, Jacqueline Jencquel revendique son «ultime liberté», celle de mourir quand et comment elle veut. Tout au long de ce livre à la parole libre, elle contredit Léo Ferré: «Ne chantez pas la mort, c’est un sujet morbide/Le mot seul jette un froid aussitôt qu&rsq

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