Non, le crime n’était pas parfait
En 1976, un comptable tue son ex-femme et n’hésite pas à découper le corps pour s’en débarrasser
Blaise Droz
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L’heure du crime (3/4) » Cette semaine, retour sur ces affaires criminelles qui ont durablement marqué leur région.
Quelque part en Suisse romande, Jules* est l’aîné d’une fratrie dans une famille aux valeurs extrêmement strictes, dictées par un père autoritaire. C’est logiquement à lui qu’il appartient de reprendre l’entreprise qui se transmet de père en fils depuis le XVIe siècle. Mais à 24 ans, il a l’esprit frondeur et épouse une femme qui représente tout le contraire des valeurs paternelles. En l’épousant, il se coupe volontairement de sa famille et tourne le dos à l’entreprise.
Ordre et propretéSa période fleur bleue est oubliée depuis longtemps lorsque en 1967, il quitte femme et enfants avant de très rapidement se remarier. Le jugement du divorce condamne Jules à verser une pension et divers frais à son ex-épouse, mais cela ne l’inquiète pas. Il gagne bien sa vie en tant que cadre dans une société horlogère. Pour se rapprocher du siège du groupe, il s’établit à