La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

Quand les blessures de l’âme s’infectent

Inventée en 1987, l’EMDR a fait ses preuves dans le traitement du stress post-traumatique

Eva Zimmermann: «J’ai découvert l’EMDR en 1999 et depuis cette date, je n’ai plus arrêté.» © Charly Rappo
Eva Zimmermann: «J’ai découvert l’EMDR en 1999 et depuis cette date, je n’ai plus arrêté.» © Charly Rappo

Jean Ammann

Publié le 15.04.2019

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Psychologie » Le cerveau, l’esprit, le psychisme, l’âme, appelons ça comme nous voulons, ont des blessures qui ne guérissent jamais: Eric Smith a traîné pendant vingt ans le souvenir des neuf mois qu’il a passés au Vietnam, Elise Terranova fut poursuivie pendant des années et des années par le viol qu’elle avait subi à l’université. «J’y pensais tous les jours, quand je me levais, quand je me coiffais…» raconte-t-elle dans un témoignage qui date des années nonante, l’un des premiers à parler de l’EMDR (eye movement desensitization and reprocessing), que l’on pourrait traduire par «désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires». Grâce à l’EMDR, Eric Smith et Elise Terranova ont chassé les démons qui les persécutaient, comme des milliers et des

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11