«Races» humaines en vitrine
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Les enfers des musées (5/6)
Cet été, La Liberté part à la découverte des objets que les musées ne veulent ou ne peuvent pas vous montrer. Ces «damnés des enfers» – une référence aux enfers bien réels des bibliothèques d’autrefois – ne sont pas toujours ceux que l’on pense. Volet numéro cinq avec une dérangeante mise en scène.
Il y a encore quelques années, en vous promenant dans les galeries du Muséum d'histoire naturelle de Genève, vous auriez pu voir une ancienne vitrine exposant les diverses «races» humaines. Une mise en scène aujourd’hui absolument impensable, non seulement parce qu’elle est désuète scientifiquement parlant, mais surtout parce qu’elle rappelle certaines des heures les plus sombres de la science. Aujourd’hui cachés derrière des panneaux de bois, en attendant la rénovation de la galerie sur l’histoire de l’homme, les quatre moulages de crânes assortis de photos de jeunes filles représentaient les races négroïde, mongoloïde, australoïde et caucasienne. Des tex