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Soigner l’âme, le corps et la vigne

De plus en plus de vignerons adoptent l’approche biodynamique, inspirée par l’anthroposophie

Pour le préparât 500, de la bouse de vache est fermentée dans des cornes enterrées durant la période hivernale. La matière est ensuite mélangée à de l’eau avant d’être pulvérisée sur la vigne. © Adobe/Stock
Pour le préparât 500, de la bouse de vache est fermentée dans des cornes enterrées durant la période hivernale. La matière est ensuite mélangée à de l’eau avant d’être pulvérisée sur la vigne. © Adobe/Stock

Aude-May Lepasteur

Publié le 07.10.2021

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Vin » Enterrer des cornes de vache remplies de bouse dans la terre pour améliorer in fine son vignoble. Prendre en compte le calendrier lunaire dans le travail de la vigne. Epandre des décoctions de plantes sur les feuilles ou la terre. Pour le non-initié, la biodynamie paraît bien ésotérique. Et ce n’est pas sans raison. Car l’ensemble de techniques auxquelles nous faisons aujourd’hui référence sous ce terme trouve bien son origine dans un courant spirituel. L’anthropologue et scientifique des religions Alexandre Grandjean a consacré sa thèse à la question. En parallèle à un projet de recherche sur la «spiritualisation» de l’écologie à l’Université de Lausanne, le Lausannois a ressenti l’envie d’aller voir ce qui se passait dans les campagnes, et plus spécifiquement chez les vignerons.

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