Tout ça n’est pas très net
Une histoire du flou: Photo Elysée raconte superbement l’image à l’heure de son opacité. Entretien avec Pauline Martin, docteure ès flou
Samuel Schellenberg
Temps de lecture estimé : 9 minutes
Photographie » Le flou, l’œil humain le vit en permanence, présent dans la périphérie de sa vision. En photographie par contre, l’absence de netteté n’est pas une évidence, pour peu qu’on maîtrise la technique; il faut la provoquer. Avec Flou, une histoire photographique, Photo Elysée concocte une généreuse épopée de l’image (partiellement) indistincte. Une plongée pleine de rebondissements, d’allers-retours et de paradoxes.
Le périple lausannois s’effectue en 12 étapes illustrées par plus de 180 artistes et quelque 400 œuvres, en majorité de la photo mais pas seulement, car l’accrochage embrasse large, incluant la peinture ou le cinéma. Le sujet est mis sur pied par une experte en la matière, Pauline Martin (Crédit: Photo Elysée), conservatrice à Photo Elys&eacut