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Un antihéros discret face à la meute
Récit d’une erreur judiciaire, le dernier Clint Eastwood est un beau portrait porté par un comédien habité
Olivier Wyser
Publié le 18.02.2020
Temps de lecture estimé : 6 minutes
Le cas Richard Jewell » Les petits héros anonymes de l’Amérique, ceux que le système fabrique, porte aux nues puis recrache aussitôt, ceux qui jouent des tragédies contemporaines sur la scène du quotidien… Voilà qui a toujours intéressé Clint Eastwood lorsqu’il enfile son costume de réalisateur. Son nouveau film Le cas Richard Jewell – son 38e tout de même – en est une illustration parfaite. Tiré d’une histoire vraie, le long-métrage analyse comment un petit vigile est passé du statut de héros à celui de paria, lors des Jeux olympiques d’Atlanta en 1996.
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