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Un écrin pour le trésor archéologique

Publié le 28.02.2017

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Genève »   Les vestiges archéologiques qui ont été découverts lors de travaux sur le bastion Saint-Antoine, aux abords de la Vieille-Ville de Genève, pourraient bientôt être mis en valeur. Les autorités ont présenté hier le projet de réaménagement du lieu retenu à l’issue d’un concours international.

Nonante et un candidats ont répondu, a précisé le conseiller ­administratif de la ville de Genève Rémy Pagani. Le vainqueur est une équipe composée d’architectes romands et espagnols. Le projet lauréat prévoit la construction de trois pavillons sur l’esplanade du bastion. Le public pénétrera dans le sous-sol par un de ces édicules.

Il pourra alors admirer les vestiges mis au jour par les fouilles. Près de 2000 ans d’histoire défileront sous les yeux des visiteurs. Ceux-ci pourront voir des objets gaulois, des restes d’une villa romaine, les fondations d’une église de l’Antiquité tardive, l’emplacement d’une nécropole et des fortifications du XVIe siècle.

Le défi, aujourd’hui, est de valoriser ces vestiges, tout en préservant la fonction d’espace public de l’endroit. Une enveloppe de 12 millions de francs est prévue.

Rémy Pagani s’est dit confiant pour la suite des événements. Le projet pourra selon lui obtenir un large consensus, car il a un côté fédérateur. Il «a de grandes chances d’être réalisé», a ajouté l’élu. Le financement serait assuré à parts égales par le canton, la ville de Genève et une fondation privée.

Le bureau espagnol d’architectes lauréat, dénommé Estar arquitectos et établi à Santiago de Compostela, en Espagne, a déjà remporté le concours pour la réhabilitation de l’Ancien Manège, situé dans la Vieille-Ville de Genève. ATS

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