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Un petit poisson, une petite abeille…

Des robots-espions, conçus par l’EPFL, sont capables d’influencer les animaux

Deux types de robots infiltrés: le robot-poisson joue sur la ressemblance et le mouvement; le robot-abeille sur la chaleur et les vibrations. © Artificial Life Laboratory – UNIGRAZ/Frank Bonnet – EPFL
Deux types de robots infiltrés: le robot-poisson joue sur la ressemblance et le mouvement; le robot-abeille sur la chaleur et les vibrations. © Artificial Life Laboratory – UNIGRAZ/Frank Bonnet – EPFL
Deux types de robots infiltrés: le robot-poisson joue sur la ressemblance et le mouvement; le robot-abeille sur la chaleur et les vibrations.
Deux types de robots infiltrés: le robot-poisson joue sur la ressemblance et le mouvement; le robot-abeille sur la chaleur et les vibrations.

Jean Ammann

Publié le 28.03.2019

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Science » D’abord, il a fallu créer un robot qui soit capable de s’infiltrer dans un banc de poissons-zèbres. Ce qui n’est pas une chose facile: les poissons-zèbres sont d’un naturel méfiant. Puis un deuxième robot, capable de s’immiscer dans une colonie d’abeilles. Enfin, il fallut que ces deux robots-espions jouent les interprètes entre les abeilles, qui butinaient à Graz, et les poissons-zèbres, qui nageaient à Lausanne. Sept cents kilomètres entre ces deux espèces qui n’ont apparemment rien à se dire, un peu comme les poissons et les oiseaux de Boby Lapointe: «Un petit poisson/un petit oiseau/S’aimaient d’amour tendre/Mais comment s’y prendre/Quand on est là-haut». Et pourtant, les abeilles et les poissons ont échangé des signaux et progressivement coordonné leurs décisions.

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