Sulak, gentleman cambrioleur
daniel fattore
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«Combien pour cette panthère dans la vitrine? Rien!»: avec Sulak, l’écrivain Philippe Jaenada retrace la vie d’un personnage qui ne s’est jamais gêné de sortir sans payer des bijouteries et des supermarchés de France et, parfois, de Suisse. Cette biographie romancée dépoussière avec vigueur le personnage type du gentleman cambrioleur, qui en avait besoin depuis les temps d’Arsène Lupin.
Bruno Sulak? Décédé en 1985 lors d’une évasion, ce jeune homme urbain et cultivé a mis sur les dents les forces de police de France durant sa carrière de détrousseur de commerces. Informé par sa compagne Thalie et par le policier émérite Georges Moréas, devenu blogueur et écrivain, son biographe en brosse un portrait empreint de magnétisme. Après tout, Bruno Sulak est toujours parvenu à mettre dans sa poche les matons des prisons dont il s’évadait, à s’arranger avec les bijoutiers qu’il dévalisait, à transpercer cœurs et coffres-forts. Cela sans violence, à l’instar d’Albert Spaggiari, auteur