23 février 2023 à 02:01
Nous avons tous nos limites, qu’elles soient d’ordre physique, intellectuel ou existentiel. La question dépend de notre nature et aussi de notre état d’âme. Les limites font partie de nos libertés avec leurs bons et moins beaux côtés. Elles nous permettent de vivre, même si nous pouvons y voir une étroitesse. Elles conditionnent nos libertés, depuis les interdits jusqu’aux panneaux de circulation, en passant par les rendez-vous quotidiens ou les limites de retrait bancaire.
Il y a également des limites à ne pas dépasser, en particulier celles du comportement vis-à-vis d’autrui et de la société: exagération verbale blessante, dérapage agressif ou populiste, irrespect du conducteur d’en face sur la route, violences sexuelles ou discriminatoires. Egalement le rejet de son concurrent en politique ou dans les affaires. Qui peut dire qu’il maîtrise sa langue en toutes circonstances?
Il devient inquiétant de constater une recrudescence d’abus. Vivre sans limites, n’est-ce pas nier l’autre? A laisser faire, nous allons vers le désordre, voire le chaos. On n’ose plus se dire la vérité. Les réseaux sociaux pour leur part nous incitent à ne plus discerner le vrai du faux.
Chacun a une part de responsabilité: un regard différent sur son prochain, voilà toute la question! Dépasser ces frontières nous coupe d’être nous-mêmes et de notre humilité. La loi biblique avec les dix commandements ne nous incite-t-elle pas à mettre des limites à la pratique de notre vie quotidienne?
Depuis l’époque de Moïse, elle a permis à la liberté humaine de se déployer et d’organiser la vie communautaire. Christ l’a parachevée par la Toute-Puissance divine.
Jacky Brandt, Bulle
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