La Liberté

Ne culpabilisons pas les jeunes!

Publié le 24.07.2021

Temps de lecture estimé : 1 minute

Bien qu’approuvant souvent les opinions de M. de Coulon, je ne peux m’empêcher de réagir à son Opinion du 20 juillet: «L’obligation vaccinale d’après Kant.» Un autre philosophe, André Comte-Sponville, ne serait probablement pas d’accord avec son interprétation!

La vaccination anti-Covid est clairement utile chez les personnes à risque. Recommander la vaccination de masse, voire la rendre obligatoire, pour atteindre l’immunité collective revient à vouloir vacciner les enfants et les jeunes, très peu touchés par les formes graves

Or, nous n’avons aucun recul sur les éventuels effets à long terme de ces nouveaux vaccins. Est-il alors légitime de les vacciner alors que l’infection est bénigne chez eux, hormis quelques exceptions? La vraie question éthique est la suivante: a-t-on le droit de leur faire prendre ce risque pour protéger les plus anciens, protégés eux par la vaccination et non concernés par les effets à long terme?

La véritable solidarité ne devrait-elle pas aller de nous les aînés vers les plus jeunes en acceptant qu’ils ne se vaccinent pas plutôt que de les culpabiliser comme le font M. de Coulon, la campagne de vaccination de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et la plupart des médias?

Affirmer que les non-vaccinés prolongeraient la pandémie me paraît bien hasardeux: il semblerait que la vaccination de masse favoriserait la sélection de variants.

Avec de tels propos, je vais probablement passer pour un antivaccin et un complotiste, que je ne suis pas, tant il est difficile d’avoir une opinion divergente concernant cette pandémie sans que le débat ne devienne polémique et agressif.

Dr Pierre Flouck,

médecin retraité, Corserey

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