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Nos ancêtres étaient de beaux lurons

La noce paysanne: à table, il y a un siècle, on était plus près du tableau de Pieter Brueghel que de la diététique. © DR
La noce paysanne: à table, il y a un siècle, on était plus près du tableau de Pieter Brueghel que de la diététique. © DR

Pascal Bertschy

Publié le 04.08.2021

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Le mot de la fin

C’est du propre. Pour ce qui est de bâfrer, boire et faire la ribouldingue en très grand comité, nos devanciers ne craignaient personne. Ces lascars! La fête, ils n’avaient que ça en tête.

Cela devait être quelque chose. Au XVIIIe comme au XIXe siècle, ça n’arrêtait pas. Fête de ceci, fête de cela, tous les prétextes étaient bons pour se taper la cloche et rigoler. Seuls à ne pas rire: les gouvernants.

Dans le canton de Fribourg, en 1849, le régime radical supprime quatorze fêtes. Lesquelles? Il avait l’embarras du choix. Les fêtes religieuses, profanes et familiales sont innombrables, mais attention danger! Elles heurtent les mœurs et la religion, favorisent la débauche et les folles dépenses…

Tout cela, je l’ai lu dans un article intitulé «On fraternisait jadis davantage qu’aujourd’hui» et signé Jean-Marie Barras. Ce merveilleux conteur publie sur son site (www.nervo.ch) de nouveaux récits du temps passé. Le chapitre sur les fêtes d’antan vaut, à

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