La Liberté

Nos Préalpes toujours en sursis

Publié le 23.11.2016

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«Les bonnes nouvelles ne courent pas les rues de nos jours. Alors autant apprécier à leur juste valeur celles dont l’actualité nous fait bénéficier: le Tribunal fédéral prie le Tribunal cantonal de revoir sa copie dans l’affaire du recours des opposants à l’implantation des éoliennes au Schwyberg (LL du 12.11).

Oui, il est impératif de protéger nos Préalpes fribourgeoises contre le saccage de ce site naturel merveilleux par des éoliennes de 140 m de haut. Dans l’environnement économique actuel, lancer des projets dont la rentabilité n’est de loin pas assurée est insensé. Certes, les questions relatives à l’approvisionnement énergétique doivent trouver des solutions. Mais pas en sacrifiant l’environnement dans lequel nous vivons pour atteindre le but recherché.

Avec les éoliennes sur les hauteurs du Schwyberg, finies les escapades en raquettes ou à peau de phoque, disparues les hardes de chamois effrayés par le ronflement menaçant des rotors, éradiqués, les derniers tétras-lyres.

Quant aux amateurs de champignons, ils auront de la peine à trouver des cèpes sur les plateformes bétonnées et les routes d’accès aux moulins à vent. L’UDC de Fribourg-Ville s’est opposée dès le début à un projet qu’elle considérait comme néfaste pour l’environnement et sans garantie de rentabilité vu le peu de constance des vents dans le secteur.

Cette opposition n’est pas due à un refus des énergies renouvelables mais bien à une recherche de l’emploi le plus efficace de la bonne production d’énergie au bon endroit. Mais attention, rien n’est encore gagné et il faut poursuivre la lutte!

Pierre Marchioni,

vice-prés. UDC Fribourg-Ville

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