La Liberté

Notre système des retraites va droit dans le mur

Publié le 16.10.2017

Temps de lecture estimé : 1 minute

«La banque UBS pourrait supprimer dans les années à venir 30 000 emplois grâce à la technologie (La Liberté du 4 octobre). Mutisme des politiciens. Ils ne gouvernent plus depuis longtemps, et malgré cela leur retraite à eux est assurée, contrairement à la nôtre. Alors, après eux le déluge!

Petit calcul sur l’économie: 30 000 emplois à un salaire mensuel moyen de 8000 x 13 (moyenne entre les petits et gros salaires). Cela fait 4368 francs de cotisation annuelle pour un employé, multiplié par 30 000, cela fait: 131 millions de francs, d’économies faites par l’UBS sur l’AVS seule (je n’ai pas pris en compte le 2e pilier et les autres assurances sociales) part patronale 4,2% uniquement.

A l’heure où le sort de nos retraites est de plus en plus incertain, personne n’a relevé. L’objet des diverses votations concernant l’âge de la retraite repose beaucoup sur le relèvement de ce dernier, soit le poids du fardeau avant tout sur les salariés. Or, comment voulez-vous espérer que les gens travaillent jusqu’à un âge avancé (64-65 ans, voire peut-être 70 ans si cela continue) si les emplois sont tous automatisés comme le préconise UBS? Mission impossible.

Le système va droit dans le mur. Tandis que les actionnaires se frottent les mains, les employés eux se demandent s’ils auront un emploi et une retraite dans quelques années. Ce financement doit impérativement changer à mon avis, et ceux-là mêmes qui suppriment les emplois… doivent passer à la caisse.

Qu’ils continuent à verser leur part patronale sous forme d’impôt: 4,2% sur les profits reversés à l’AVS, par exemple, si ceux-ci sont générés par des suppressions de postes. Ce ne serait que justice, non?

Violette Petit,

Villars-sur-Glâne

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11