La Liberté

Nous avons trop peu de recul

Publié le 26.02.2020

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Le projet Bring your own device (BYOD) fait débat à Fribourg. Cette décision de l’Instruction publique veut que, dès la rentrée prochaine, chaque élève fribourgeois du secondaire II doive acheter son ordinateur portable et l’apporter en cours. Certains parents, élèves, et même enseignants s’opposent à cette décision et font circuler une pétition contre ce diktat.

En tant que collégienne, je pense qu’il n’y a pas assez de recul pour savoir si ce projet a de réels avantages.

Côtoyer les ordinateurs en classe signifie passer plus de temps devant un écran, ce qui est néfaste pour la santé, particulièrement pour la vue. Cette décision favorisera la consommation, amplifiera notre bilan carbone, augmentera l’utilisation du wi-fi et de la 5G et l’exposition aux rayonnements électromagnétiques.

Jean-Pierre Siggen, directeur de l’Instruction publique à Fribourg, interviewé au 19 h 30 (RTS) le 22 janvier, a déclaré que chaque enseignant pourrait décider librement de donner son cours avec ou sans ordinateur.

Au final, combien d’enseignants utiliseront l’ordinateur pendant leur cours? Si la majorité ne l’utilise pas, ce projet n’a pas de sens. Pourquoi obliger les élèves à acheter un ordinateur s’ils n’en ont pas besoin en classe? Ce serait une perte d’argent, surtout pour les familles défavorisées, et du gaspillage! Cela donne l’impression que l’Etat se décharge du fardeau du paiement sur les parents d’élèves.

Obliger à acheter un ordinateur sans savoir si nous allons l’utiliser, est-ce vraiment une bonne décision?

Florencia Daguet,

Fribourg

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