La Liberté

Objectifs féministes mal définis

Publié le 26.06.2019

Temps de lecture estimé : 1 minute

Il est évident que dans une démocratie moderne, hommes, femmes et enfants sont égaux devant la loi. Mais depuis des mois, les organisateurs de la grève du 14 juin nous bombardent de slogans que l’on essaie de comprendre: il faut «faire avancer l’égalité entre les femmes et les hommes» (LL du 15 juin).

Or, que nous sachions, les hommes et femmes sont différents, par le sexe, la physiologie du cerveau, les hormones et la force physique. Cette différence fait la richesse de la vie. L’une des organisatrices de la grève, Manuela Honegger, veut l’autodétermination des femmes. Puisqu’il faut l’égalité, il y a donc aussi l’autodétermination des hommes.

Alors, c’est l’éclatement de la société, il n’y a plus de place pour les couples, les familles. Les enfants sont élevés dans les crèches et les élèves retournent dans des internats. La vie familiale est réalisable, sous condition que l’autodétermination des partenaires vise le même objectif, sinon elle éclate dès les premiers moments de son existence. Il y aura fécondation in vitro généralisée et la prise en charge des enfants par la société dès le berceau.

Ce modèle de société proposé par le féminisme militant est aveugle. Ainsi, il est incompréhensible qu’une conseillère fédérale et quelques conseillères nationales se sentent obligées de se solidariser avec cette grève, elles qui sont au levier du pouvoir pour contribuer à mettre en place les lois souhaitables suivant nos règles démocratiques.

Méfions-nous des slogans idéologiques et réfléchissons ensemble sur la richesse de la complémentarité des hommes et des femmes. Voilà l’avenir!

Jean-François Emmenegger,

Marly

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11