La Liberté

On peut à la fois aimer le loup et protéger les troupeaux…

Publié le 27.03.2018

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«Dans La Liberté (19.3), les candidats en lice au second tour de l’élection au Conseil d’Etat ont répondu à cette question: «Les grands prédateurs ont-ils leur place dans les Préalpes fribourgeoises?» Mais tout n’a pas été dit.

Valérie Piller Carrard a déclaré que dans le canton de Fribourg, un seul mouton a été tué par le loup en 2017! Pas difficile, Madame, les loups présents dans la vallée de la Jogne ont été empoisonnés ou ont disparu en juin… Les louves F5 et F9: plus de traces!

Avant, nous avions des gardes-chasse, ils traquaient les braconniers. Aujourd’hui, les gardes-faune, protègent-ils notre faune? La France a eu son mystère Gévaudan, aurions-nous à Fribourg le mystère de la vallée de la Jogne?

Didier Castella, lui, a répondu que «la cohabitation doit se faire tout en garantissant la sécurité pour l’être humain, le bétail et la faune». Des cours de formation de berger sont en place en Suisse romande et aussi en Suisse alémanique, mais ils sont très peu suivis par les Fribourgeois.

Les aides d’Agridea (Association suisse pour le développement de l’agriculture et de l’espace rural) sont, elles, très souvent ignorées… Quant à l’utilisation des chiens de protection, elle est efficace, mais demande un respect des règles des utilisateurs de nos Préalpes (alpagistes, randonneurs et surtout VTT).

Alors, en tant que berger qui aime le loup et protège ses troupeaux en propre ou confiés depuis des décennies à travers le monde, j’espère un effort collectif pour trouver une harmonie…

Michel-Joseph Braillard, Le Bry

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