L’automutilation italienne
Gilbert Casasus
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Fin connaisseur de la politique transalpine, le politiste Marc Lazar s’inquiète du rôle de «laboratoire» que l’Italie pourrait endosser en Europe. Avec l’arrivée au pouvoir d’une coalition hétéroclite, inexpérimentée et dangereuse, la troisième puissance de l’UE se place désormais à la pointe d’un combat où la démocratie se nourrit de tous les ingrédients de la démagogie. Soutenu par une majorité confortable et ayant pour seule devise «y’a qu’à, faut qu’on», le Gouvernement de Rome se croit tout permis, car le peuple lui a donné l’autorisation de tout se permettre.
Cette délégation de pouvoir n’a rien d’anodin. Plus dangereux qu’il n’y paraît, ce nouveau gouvernement pourrait bénéficier d’une longévit&eac