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«Avoir l’impression de maîtriser sa sexualité»

Félicie © KIM DE GOTTRAU
Félicie © KIM DE GOTTRAU
Alba. © KIM DE GOTTRAU
Alba. © KIM DE GOTTRAU
Anna. © KIM DE GOTTRAU
Anna. © KIM DE GOTTRAU
Publié le 22.05.2018

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Dis-moi tout!

Anna, 23 ans

«Mon dermatologue m’a recommandé la pilule parce que j’avais des problèmes de peau. Ce contraceptif m’a aussi permis de stabiliser mes sautes d’humeur, je me sens maintenant plus équilibrée émotionnellement. La pilule me convient, mais je m’étais informée auparavant et avais beaucoup réfléchi car c’est quand même une intervention hormonale. J’ai entendu parler des scandales de thromboses mais le pourcentage de risques est faible et je fais confiance à ma gynécologue. Comme je suis très rigoureuse, je n’ai pas peur d’oublier de la prendre. Je trouve que c’est important d’avoir un moyen de contraception et d’éviter de tomber enceinte car avoir un enfant implique beaucoup de responsabilités. C’est pour cela que je n’utiliserais pas que le préservatif car ce n’est pas 100% fiable, mais la combinaison entre celui-ci et la pilule est essentielle car la pilule ne protège pas contre les MST.»

 

Félicie, 24 ans

«Comme je risque de faire des thromboses, je ne peux pas utiliser de moyen contraceptif qui ait des hormones. J’ai testé il y a quelques années une pilule sans hormones mais elle ne me convenait pas. En plus du fait que je l’oubliais tout le temps, je ne reprendrais plus la pilule car des personnes de mon entourage ont eu des problèmes avec celle-ci. J’ai choisi d’utiliser un stérilet qui diffuse peu d’hormones. Il est parfait pour moi parce qu’il dure six ans: une fois posé, je n’ai plus besoin d’y penser. Il peut par contre provoquer des effets secondaires, comme des kystes dans les ovaires… Avant d’avoir un copain, j’étais plutôt opposée à tout moyen de contraception parce que, peu importe ce que tu prends, c’est moins bien pour ton corps. Maintenant, le critère premier pour moi est de ne pas tomber enceinte. Comme le préservatif n’est pas totalement sûr, avoir un stérilet me permet de me sentir à l’aise.»

 

Alba, 24 ans, maman de 2 enfants

«Depuis mes grossesses, je suis encore davantage à l’écoute de mon corps et de mon cycle de fertilité. J’utilise donc le préservatif ou rien, selon les jours. De plus, comme j’allaitais jusqu’à il y a quelques mois, je ne pouvais pas utiliser de moyen de contraception qui diffuse des hormones. Je n’ai jamais été stressée par le fait de tomber enceinte, je ne me suis jamais dit que ma vie serait ruinée avec l’arrivée d’un bébé. Maintenant, je n’ai pas envie d’un troisième enfant mais je n’en fais pas une obsession. Cependant, avoir un contraceptif donne l’impression de maîtriser sa sexualité. Eviter des maladies tout comme une grossesse non désirée sont aussi importants l’un que l’autre. Je réfléchis à mettre un stérilet en cuivre, qui est non hormonal. Auparavant, j’ai utilisé l’anneau et, même s’il était cher, c’était un bon moyen de contraception car il ne diffusait des hormones que localement.»

Texte et Photos Kim de Gottrau

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