Coup de cœur »   Etudiant en gestion d’entreprise, Ary Hipolito a fondé la sienne, qui crée du contenu publicitaire pour les réseaux sociaux.

Depuis son plus jeune âge, Ary Hipolito crée des vidéos et se découvre peu à peu une passion pour l’audiovisuel. Aujourd’hui âgé de 21 ans et étudiant en gestion d’entreprise à l’Université de Fribourg, il est le fondateur de l’entreprise Fineprod, qui vise à créer du contenu audiovisuel publicitaire. Ce nom évoque la signature fine et soignée qui est la sienne.

Sa devise: efficace, épuré et low cost. Son but est de créer des publicités optimisées pour les réseaux sociaux, qu’il considère comme la nouvelle télévision: «Ce sont des outils très puissants. Grâce à ces réseaux, chaque entreprise est en ­mesure d’optimiser ses coûts ­publicitaires comme jamais auparavant. Le processus de com­munication peut être parfaitement ciblé pour une clientèle spécifique», explique Ary. Pour lui, les entreprises suisses pourraient utiliser davantage les réseaux sociaux et réadapter leur communication afin d’avoir un impact plus important. Quelques grandes entreprises ont une certaine avance concernant les méthodes de communication actuelles par rapport aux PME, et Ary sent qu’il a une carte à jouer dans ce domaine.

C’est donc par le biais de ces réseaux sociaux qu’il se fait connaître, ou encore par le bouche-à-oreille. «Comme je suis étudiant, je dois me limiter à un certain nombre de contrats par mois, je ne peux pas travailler à 100%. Mais je trouve que le travail est plus personnalisé et sincère avec le client.»

Ary mandate des personnes qualifiées en fonction des projets, car son entreprise fait face à une demande croissante. Lui travaille parfois jusqu’à 14 heures par jour, en dehors de ses études universitaires: «Cette situation me convient parfaitement. Je crée régulièrement des campagnes publicitaires ciblées en Suisse romande et en Suisse alémanique. Je tiens à ce que mes clients soient pleinement satisfaits et qu’ils puissent me recommander. Je ne travaille pas vraiment, je m’amuse», conclut-il.

Elsa Rohrbasser