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«Face à une belle voiture, j’ai les larmes aux yeux»

Page Jeunes - Dis-moi tout! • Trois jeunes conducteurs témoignent de leur relation avec les quatre-roues et évoquent leurs problèmes de châssis.

Jade, 21 ans. © David Meszes
Jade, 21 ans. © David Meszes
Nicolas, 25 ans. © David Meszes
Nicolas, 25 ans. © David Meszes
Aurélie, 22 ans. © David Meszes
Aurélie, 22 ans. © David Meszes

David Meszes

Publié le 29.01.2016

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Jade Mayor

> 21 ans, assistante en médecine vétérinaire

«Quand je vois une belle voiture passer, j’en ai les larmes aux yeux. C’est tellement magnifique! Je ne sais pas pourquoi, ça a toujours été comme ça. J’ai dû avoir un gène masculin à la naissance, ce que je trouve plutôt cool. Lorsque mon petit frère et moi étions encore sur la banquette arrière de la voiture de nos parents nous nous défiions sans cesse à trouver la marque des automobiles que nous croisions sur la route.

»Nous gardons nos anciennes habitudes, mais la difficulté a augmenté: au lieu de simplement trouver la marque, nous devons deviner le modèle, la cylindrée, le nombre de chevaux exact, etc. Le moindre détail me passionne et je trouve fascinant de voir qu’il existe des modèles avec une toute petite cylindrée et beaucoup de chevaux ou l’inverse. En résumé je pourrais m’étaler des heures sur ce sujet et en parler avec un adepte toute la journée. Cela dit j’ai aussi mes goûts: typiquement les Lamborghini et Ferrari, je déteste!»

Nicolas Eccel

> 25 ans, étudiant HEC Lausanne

«Je regrette qu’on ne trouve pas de circuits ou de courses automobiles en Suisse. Ils ont été interdits durant les années 50 suite à un accident survenu sur le circuit du Mans. La conséquence: les passionnés de sensations fortes doivent parcourir des kilomètres avant de trouver un circuit à l’étranger. Beaucoup préfèrent se rabattre sur les routes ouvertes en Suisse. Et avec la neige fraîchement tombée, il est difficile de résister aux dérapages sur les courbes des routes cantonales. C’est dangereux, je le conçois. C’est normal qu’on se voie retirer son permis si on se fait attraper par la police.

»Mais le drift est-il vraiment une perte de maîtrise? Un pro dirait non, il dirait que tout est dans l’équilibre entre transfert de masse et adhérence. La création de circuits publics pourrait selon moi réduire le taux de chauffards et d’infractions liées à la vitesse. De plus, les avancées technologiques ont rendu les circuits beaucoup plus sûrs.»

Aurélie Jobin

> 22 ans, étudiante ERACOM Lausanne

«Cela fait deux ans que j’ai mon permis et je n’ai toujours pas fini de le payer. Programme informatique pour s’entraîner à la théorie, l’examen théorique, le fameux L bleu, dix à quinze cours d’auto-école, l’examen pratique évidemment précédé d’un ultime cours obligatoire, et puis le grand couronnement, les deux cours L2. Si mes calculs sont corrects on se trouve à 2337 fr. Et je ne parlerai même pas des pratiques quelque peu douteuses de certains profs d’auto-école qui gardent leurs élèves pendant plus de vingt heures en prétendant qu’ils ne sont pas encore prêts pour l’examen…

»Tout ça pour dire qu’il faudrait chercher une alternative auprès des transports publics, ne serait-ce que pour le respect de l’environnement. Mais leurs prix sont souvent tout aussi aberrants. Le débat doit être lancé!»

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