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«Fribourg me plaît beaucoup, bien que...»

Parle-moi d'ailleurs! >> Comme de nombreux compatriotes, Pauline Seppey, 19 ans, a dû quitter son Valais natal pour ses études universitaires. Elle nous raconte son aventure 
en terre exotique: la ville de Fribourg.

Sur les hauteurs de Sion, Pauline évoque avec tendresse son amour du Valais. © Justine Fleury
Sur les hauteurs de Sion, Pauline évoque avec tendresse son amour du Valais. © Justine Fleury

Justine Fleury

Publié le 23.08.2016

Temps de lecture estimé : 2 minutes

«Valaisanne pure souche, je le suis: mes grands-parents ont des vignes et j’ai un abricotier dans mon jardin. Toujours dans les clichés, j’adore les montagnes et la bonne ambiance valaisanne. Je chéris ma région, mais aussi la nouveauté. Même si j’avais eu la possibilité de suivre mes études en Valais, je serais partie. J’ai choisi Fribourg pour sa proximité, son bilinguisme et sa beauté. Avec une amie valaisanne, nous avons pris un appartement en Basse-Ville pour y passer la semaine. Fribourg me plaît beaucoup, bien que je ne connaisse pas vraiment ce canton. Je ne savais pas qu’on pouvait y skier, par exemple. Si j’ai déjà vu Gruyères et son château, il me reste encore énormément de choses à découvrir.

«Tu vas déprimer là-bas avec ce brouillard», m’a-t-on souvent dit. Quand on habite près de Sion, on a l’impression qu’il fait mauvais temps partout ailleurs. En Valais, on ne connaît pas la grisaille. Finalement, j’ai été surprise. La météo fribourgeoise est moins catastrophique que ce qu’on en raconte. J’ai néanmoins dû faire quelques petites adaptations, je prends toujours un parapluie dans mon sac. Après une ou deux mauvaises expériences, on ne se laisse plus avoir!

Un soir, l’envie nous a pris de faire une fondue. Comme je l’ai toujours fait en Valais, je me suis rendue à la Migros pour acheter le mélange. Ce qui a choqué une amie fribourgeoise. Il paraît que le meilleur mélange s’achète dans les fromageries et non dans les centres commerciaux. Cela reste à discuter, car le résultat était très réussi. Une chose est sûre, les Fribourgeois ne sont pas des pros de la raclette. Quand ma colocataire cherchait en ville de Fribourg un four pour cette spécialité, une vendeuse la dirigea gentiment vers des fours à… raclonette. En tant que Valaisanne, c’est intolérable. Il n’y a qu’un seul four à raclette: celui où l’on y place une demi-meule!

Malgré ces différences, je me plais à Fribourg. Après deux mois de vacances, je suis presque contente d’y retourner. Et si la nostalgie me prend, il me reste toujours les rencontres de la Communauté universitaire des Valaisans. Une soirée raclette ou vin chaud, cela réchauffe toujours le cœur!»

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