Sven Gremion

> 20 ans, logisticien CFC

«Je n’ai jamais vraiment célébré Halloween comme on le voit dans les films, mais je me rappelle qu’une fois nous avons tenté d’organiser quelque chose à Broc. Cela fut un gros flop. Seules quatre maisons ont joué le jeu et nous ont donné des bonbons. Ce n’est pas une fête qui est dans les mœurs des gens de la région. Dans les centres urbains, elle a une connotation commerciale. Cependant, elle ne revêt pas l’aspect traditionnel qu’elle a aux Etats-Unis.

»Cette journée est pour moi synonyme d’Europa Park car j’y vais tous les ans aux alentours du 31 octobre. Le park est décoré spécialement pour l’occasion. Des milliers de citrouilles égaient les attractions et des comédiens costumés déambulent dans le complexe. Le cinéma 4D propose des films d’épouvante et le train fantôme est encore plus effrayant! Ils passent aussi la chanson «This is Halloween» du film «L’Etrange Noël de Monsieur Jack» qui, bien que pesante au bout d’un moment, met dans l’ambiance. C’est ainsi que je préfère Halloween.»

Maya Rytz

> 19 ans, étudiante en anthropologie

«Pour moi, Halloween se rattache tout d’abord à de beaux souvenirs d’enfance. Je me rappelle que, grimée en petite sorcière, je passais d’une maison à l’autre et j’y récoltais des bonbons grâce au fameux «des bonbons ou un sort». Je pense que d’une façon générale Halloween laisse place aux petits démons que l’on retient en nous. Chacun peut prendre un nouveau rôle. C’est évidemment aussi la course aux bonbons. Trouver les maisons généreuses, les perles rares qui donneront les meilleurs bonbons ou les plus exotiques.

»A la suite de mon déménagement en Gruyère, je n’ai plus célébré cette fête pendant un certain temps, car cette tradition y est peu présente. Cette année, toutefois, Halloween risque d’être grandiose pour moi, car je suis à Montréal pour mes études. Ici, la fête est un phénomène culturel important. J’organise une soirée déguisée dans mon appartement avec des amis. Ensuite, pourquoi pas sortir et ressentir les ambiances de la ville.»

Alain Wider

> 27 ans, enseignant d’anglais

«Quand j’étais petit, je ne fêtais pas Halloween. Mais j’aurai tellement aimé pouvoir le faire, car ça aurait été une raison pour aller se coucher plus tard et obtenir des bonbons gratuitement. De nos jours, Halloween est très marketée et nous est vendue partout à la télévision, dans les publicités. Ce n’est pas mauvais en soi, car cela nous permet de nous souvenir de cette tradition païenne. A l’origine, je crois qu’il s’agissait de Samhain. Elle fut liée à la Toussaint dans le catholicisme irlandais et renommée All Hallows Eve, devenant par la suite Halloween.

»Je n’apprécie pas le côté commercial des festivités. Il y a toutefois des aspects géniaux comme sculpter des citrouilles ou en faire des tartes. Je vais d’ailleurs en amener à mes élèves. Pouvoir se déguiser est également amusant et libérateur. C’est une fête hédoniste. En ce moment, j’ai plusieurs amis américains à Fribourg et espère être invité à l’une de leurs soirées. Ou alors, j’irai au Banshee’s dans mon costume de moine.»