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«Je mixe selon mon humeur»

Morgan Denié, 18 ans et étudiant en deuxième année à l’Ecole de culture générale de Fribourg, est aussi disc-jockey (DJ). Il nous parle de sa passion.

C’est sous les noms de Terrorchief et Mister Desolation que Morgan Denié réalise ses premières expériences en tant que DJ. © Alexandre Noorjan
C’est sous les noms de Terrorchief et Mister Desolation que Morgan Denié réalise ses premières expériences en tant que DJ. © Alexandre Noorjan

Alexandre Noorjan

Publié le 11.04.2014

Temps de lecture estimé : 2 minutes

«Avant de commencer en tant que DJ, j’écoutais déjà énormément de musique, surtout électronique. Ça allait du hardcore au hardstyle en passant par la drum and bass et le dubstep. Je regardais aussi beaucoup de vidéos de soirées organisées en Hollande où la «Hard Dance Music» est très populaire. Un jour je me suis dit, pourquoi ne pas me lancer moi aussi? Et ça s’est fait sur un vrai coup de tête. Je me suis d’abord trouvé un nom, Terrorchief, pour mes sets hardcore. J’en ai aussi un deuxième, Mister Desolation, sous lequel je mixe des musiques comme la trap, le dubstep et la drum and bass.

J’ai tout appris grâce à des tutoriels (programmes d’apprentissage) en ligne et en faisant beaucoup de recherches. C’est au clavier et à la souris que j’ai fait mes premières armes, sans platines donc. J’étais plutôt mauvais au début mais j’ai par la suite perfectionné ma technique. Je me débrouille maintenant très bien sur du matériel professionnel. La musique que je mixe dépend de mon humeur. Si je suis de mauvaise humeur, je vais plutôt me défouler sur du hardcore. Par contre, quand je suis en forme, j’aime bien mixer de la house et de la drum and bass. Mon style de prédilection actuel est un mélange de trap et de dubstep.

Pour démarrer dans ce milieu, il est important d’avoir des contacts. Je connais des gens du milieu en Suisse romande et quelques-uns à l’étranger. Je leur envoie des démos pour avoir leur avis et leur montrer ce que je vaux. Je reçois souvent de bonnes critiques à ce sujet et cela m’a permis de participer à des événements en ligne. Trois à quatre fois par année j’enregistre un set pour ceux-ci. Ils sont diffusés sur une web radio écoutée par une centaine de personnes.

J’ai souvent l’occasion de discuter avec les DJ invités à Fri-Son, puisque c’est mon lieu de travail. J’y suis entre autres ingénieur des lumières, ce qui me permet d’avoir un pied dans la profession et d’emprunter le matériel pour m’entraîner. De plus, cela me fait des contacts non négligeables, qui mèneront peut-être à des collaborations ou des bookings dans une soirée. Pour l’instant je n’ai performé que deux fois devant un public, au Mouton Noir. J’adorerais pouvoir faire de ma passion mon travail à plein-temps. Mais avant ça, j’ai encore beaucoup de choses à apprendre.» I

C’est sous les noms de Terrorchief et Mister Desolation que Morgan Denié réalise ses premières expériences en tant que DJ.»

 

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