La Liberté

«La bénichon donne l’occasion de découvrir la culture fribourgeoise»

Dis-moi tout! >> «La Page Jeunes de La Liberté» s'intéresse cette semaine à la bénichon. Romain (22 ans), Doris (21 ans) et Baptiste (17 ans) donnent leur avis sur cette tradition fribourgeoise.

Romain, Doris et Baptiste donne leur avis sur la bénichon pour «La Page Jeunes de La Liberté». © Florian Crausaz
Romain, Doris et Baptiste donne leur avis sur la bénichon pour «La Page Jeunes de La Liberté». © Florian Crausaz
Romain Ducrest
Romain Ducrest
Doris Perritaz
Doris Perritaz
Baptiste Zamofing
Baptiste Zamofing

Florian Crausaz

Publié le 06.09.2016

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Romain Ducret

22 ans, éducateur

«Pour moi, la bénichon n’est pas une fête exceptionnelle. Tout d’abord, on ne l’a jamais faite en famille, ce n’est pas vraiment une coutume que l’on a chez nous. J’ai connu cette fête grâce à un ami qui faisait partie de l’organisation avec la société de jeunesse. Même si je ne suis pas un grand fan des ambiances villageoises, j’ai toujours du plaisir à aller jeter un coup d’œil lors du marché artisanal qui a lieu le samedi à Ecuvillens. J’aime me balader entre les différents stands et discuter un peu avec les habitants de la commune. Pour moi, c’est une bonne occasion d’aller à leur rencontre et cela se fait toujours dans une ambiance bon enfant. C’est aussi l’occasion de bien manger en compagnie de bons amis. En revanche, je n’aime pas trop le cortège du dimanche matin. Etant donné que j’habite à proximité de la fête, je me fais réveiller chaque année par la fanfare. Du coup, j’espère qu’ils joueront moins fort cette année (rires).»

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Doris Perritaz

21 ans, éducatrice en formation

«Cette fête représente un beau moment de convivialité où tout le village se rassemble. Je pense que c’est également une bonne occasion de découvrir ou redécouvrir la culture fribourgeoise en goûtant la cuchaule, la double-crème ou encore la fameuse moutarde de bénichon. J’apprécie également le fait de se réunir autour d’une table pour manger le repas qui dure toute la journée. Dans ma famille, ce n’est pas la fête la plus importante de l’année, mais c’est tout de même une tradition qui est ancrée. On a toujours plaisir à se rassembler chaque année pour partager le repas. Ce qui est sympa à Ecuvillens, c’est d’aller dans le village et voir du monde. Pour les 10 ans de cette fête, je pense que les organisateurs vont sûrement préparer quelque chose de plus grand et que l’on retrouvera plus d’activités que les années précédentes mais que grosso modo, ce sera la même chose avec la même ambiance conviviale. Je me réjouis d’ores et déjà de découvrir ce qu’ils nous ont préparé.»

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Baptiste Zamofing

17 ans, mécanicien sur machines agricoles

«Pour moi, la bénichon d’Ecuvillens représente l’un des meilleurs week-ends de l’année avec le marché artisanal le samedi, les bars pour la soirée et le cortège du dimanche. J’aime voir tout le village qui se rassemble, que ce soit la famille, les amis ou les voisins. Cela permet également de revoir des proches que l’on ne voit pas très souvent. Ce que j’aime moins, et je ne suis certainement pas le seul, c’est de devoir me lever le dimanche matin pour participer au cortège que j’organise avec la société de jeunesse. Mais c’est tout de même le lundi qui reste éprouvant. Je me réjouis néanmoins du cortège folklorique, qui sera plus grand que les années précédentes, et de la cantine de 500 personnes. Pour moi, cette fête reste importante car on la fête chaque année en famille. On se rassemble tous le dimanche pour le repas traditionnel et c’est un formidable moment de partage et de rire.»

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